PROYECTOS EXTERNOS DE INTERÉS:

CULTURE DIFF'

  


CULTURE DIFF'

Director.- Karine Gadré.

Objetivos.- Astro-arqueología. Conocimiento del hombre y de la naturaleza que le rodea.

 

Portrait de la Créatrice et Dirigeante de l'entreprise

 

Karine Gadré, 35 ans.

Recherche et Convivialité sont les maîtres-mots de mon existence.

Recherche, tout d'abord : en cette année 2007, j'achève la préparation de ma thèse de doctorat au Laboratoire d'Astrophysique de Toulouse-Tarbes - Observatoire Midi-Pyrénées. Il s'agit d'une thèse d'archéoastronomie ou histoire de l'astronomie. Spécialité : Astronomie en Egypte ancienne. L'objectif est d'identifier, à des étoiles visibles à l'oeil nu du catalogue Hipparcos, les décans égyptiens, ces étoiles mythiques dont la succession des levers ou des culminations marquait la succession des heures de nuit sous la Période Dynastique et dont les appellations hiéroglyphiques ornent l'intérieur du couvercle de sarcophages, le plafond de temples et de tombes érigés le long de la Vallée du Nil. L'originalité de ce travail réside dans la nécessité d'acquérir des connaissances et de développer des compétences, tant en astronomie qu'en égyptologie, ainsi que dans l'espoir de réunir les chercheurs issus des deux communautés autour d'un même projet : une meilleure connaissance de l'astronomie au temps des pharaons. Plus d'infos ...

Cette année 2007 marque également le septième anniversaire de l'entreprise Culture Diff'. Créée en juillet 2000, elle a pour objectif de diffuser la culture scientifique au plus grand nombre, de retracer au mieux l'évolution de notre connaissance de l'Homme et de la Nature environnante au fil des millénaires, via le Web, au travers de conférences, via la participation et l'élaboration de spectacles. Le site Culture Diff' compte actuellement 600 à 700 visiteurs uniques par jour. Son contenu, son interface graphique, les outils mis à votre disposition, ne cessent d'évoluer, afin de toujours mieux répondre à vos attentes et de vous offrir une plateforme conviviale, innovante en terme de contenu et de mode de diffusion. Dernière innovation en date : la création d'un Wiki dont l'objectif est de promouvoir les publications de chercheurs en sciences humaines et en sciences exactes.

Cette âme de chercheur, ce souci de la convivialité, se traduisent également par l'utilisation - et bientôt la contribution au développement - de logiciels OpenSource : la communauté OpenSource est, par définition, une communauté ouverte aux autres. L'objectif de la communauté est de faire profiter à tous des récents progrès de la technologie, et ce, à moindre coût. Un ordinateur et une connexion Internet suffisent en effet pour installer une distribution Linux - telle la distribution Ubuntu, qui signifie "humanité aux autres" - que vous pourrez enrichir de multiples logiciels performants, gratuitement. A toute question d'ordre technique, vous trouverez une réponse grâce aux compétences, à la réactivité et au souci d'entraide des membres de la communauté OpenSource.

L'ouverture aux autres, la diffusion au plus grand nombre, la recherche scientifique, sont un art de vivre, un état d'esprit, un outil de connaissances, une source de rencontres, tant personnelles que professionnelles. Et si, finalement, la Recherche de Convivialité ne constituait pas tout simplement l'objet de ma quête, le but de mon existence ?

 

Connaissance de l'Homme et de la Nature environnante

A la lueur de diverses sources paléo-anthropologiques, l'Homme serait apparu sur Terre il y a quelque quatre millions d'années. Quatre millions d'années durant lesquelles ses aptitudes physiques et intellectuelles ne cessèrent d'évoluer, modifiant par là-même son rapport aux autres et à l'environnement extérieur (développement des techniques de chasse, de pêche, de construction, colonisation de nouveaux espaces). A ses facultés de mémorisation, de reproduction et d'invention dont témoignent nombre de vestiges archéologiques disséminés sur le continent africain (ossements, outils de pierre polie et taillée, ...) se superposa, quelques cent mille ans avant notre ère, sa capacité à communiquer par voie orale. Le langage articulé était né, qui le différencierait à tout jamais des autres espèces peuplant notre planète. S'ensuivirent diverses formes d'expression artistique (pétroglyphes, peintures rupestres, sculptures, ...) dont l'ordonnancement aboutit à la constitution des tous premiers systèmes d'écriture (hiéroglyphique, cunéiforme, ...) indispensables à administrer un pays, une nation, à narrer mythes et légendes, à perpétuer les croyances d'un peuple. Des systèmes qui tous empruntaient leurs sigles à la Nature environnante (aux règnes végétal, animal et humain) et à la vie quotidienne (éléments de construction, d'habitation, objets de culte, instruments de musique, ...). Ainsi, l'art de les représenter à des fins littéraires, comptables ou cultuelles résultait-elle d'un long et patient travail d'observation.

L'observation : voila bien la première étape du long chemin menant à la connaissance de l'Homme et de la Nature environnante. Une étape indispensable, aujourd'hui encore, à tout chercheur en sciences humaines ou exactes, dont s'ensuit l'analyse des données amassées, à l'aide d'outils de plus en plus perfectionnés (télescopes, ordinateurs, ...) ; enfin, leur confrontation avec les modèles existants, voire l'établissement de nouveaux modèles censés fournir une explication toujours plus proche de la réalité observée. Les tous premiers modèles furent d'essence artistique et littéraire : il s'agissait de textes relatifs à la création de l'univers, au mouvement des astres le peuplant, ... A ces questions fondamentales, les penseurs hellènes apportèrent une réponse géométrique, introduisant la notion d'atomes crochus, construisant des modèles d'univers géocentrique et héliocentrique, ... Les érudits Arabes, quant à eux, créérent les outils statistiques nécessaires à déterminer le nombre de configurations possibles d'un système donné - le nombre de mots que pouvait contenir leur langue, en l'occurrence. Les probabilités étaient nées, qui bientôt constitueraient le fondement de la science moderne (mécanique quantique, physique statistique, ...). Une science probabiliste qui, pour avancer, se doit d'examiner chacune des hypothèses envisageables, leur attribuant un certain degré de probabilité.

Dans cette diversité d'options envisagées réside précisément la richesse de l'indéterminisme scientifique ... et peut-être la clé d'une meilleure collaboration entre chercheurs des sciences humaines et chercheurs des sciences exactes. Prenons l'exemple de l'astro-égyptologie, cette discipline scientifique visant à étudier l'orientation et le contenu astronomiques des vestiges architecturaux, textuels et pariétaux datant de l'Egypte ancienne. Les astronomes sont capables de réaliser des modèles numériques (déterminant la date de lever héliaque d'une étoile, la source astronomique d'orientation d'un édifice, ...) au sein desquels il suffit d'insérer diverses données (relatives notamment à l'époque et au site d'observation) afin d'obtenir un ensemble de résultats probables. Sur la base de critères astronomiques et égyptologiques peut ensuite être calculée la probabilité de chacun de ces résultats ; finalement, isolé le résultat le plus probable. Cette nouvelle méthode de collaboration entre astronomes et égyptologues a fait l'objet d'une présentation détaillée lors des 55ème et 56ème colloques de l'American Research Center in Egypt (Tucson, Arizona, 2004 et Boston, Massachusetts, 2005), au sein du 6ème numéro des Cahiers Caribéens d'Egyptologie, également. Elle a reçu un accueil favorable de la part des égyptologues. Sans doute pourrait-elle être transposée à d'autres travaux de recherche interdisciplinaire - favoriser donc la collaboration entre chercheurs des sciences humaines et chercheurs des sciences exactes. Et qui sait : peut-être un jour cette distinction n'existera-t-elle plus ? Peut-être la science sera-t-elle de nouveau unifiée ? Nous nous conformerions davantage alors à sa définition exacte : Connaissance de l'Homme et de la Nature Environnante. Car l'Homme et la Nature ne constituent pas deux systèmes isolés : ce sont des systèmes en interaction permanente ...

L'indéterminisme scientifique est né dans la première moitié du XXème siècle, lorsque les chercheurs en physique quantique (Niels Bohr, Wolfgang Pauli, ...) ont compris qu'il serait impossible, en raison de la petitesse de leur dimension, de simultanément déterminer la position et l'impulsion des électrons en orbite autour du noyau de l'atome (principe d'incertitude d'Heisenberg). Certains, tels Albert Einstein et Erwin Schrödinger, y virent l'imperfection des modèles quantiques de l'époque, soit leur incapacité provisoire à traduire, dans un langage approprié, les caractéristiques de l'univers subatomique. En réalité, l'appareillage instrumental exerce une influence non négligeable sur l'état d'un système microscopique et son évolution future. En agissant directement sur l'objet de son observation, l'observateur fausse quelque peu l'information obtenue. Il lui confère un caractère statistique.

Plus généralement, l'étude d'un phénomène physique, d'une espèce, d'un peuple, d'une civilisation, d'une minorité, repose sur l'analyse des données recueillies (ondes, minéraux, sédiments, ossements, vestiges d'habitations, bas-reliefs, manuscrits, ...). Cet échantillon, aussi complet soit-il, ne reflètera jamais toutefois l'objet de l'étude dans sa globalité. Prenons l'exemple de l'évolution de l'Homme : l'analyse des sédiments enfouis dans le sol africain a permis d'isoler plusieurs stades évolutifs (australopithèque, homo habilis, homo erectus, homo sapiens, ...) et de nombreux sous-stades. Ces informations ont conduit à l'établissement d'un arbre anthropologique dont de nouvelles branches apparaîtront, à mesure que les découvertes s'enchaîneront. La sédimentation demeure un processus exceptionnel toutefois, requerrant des conditions géologiques et climatiques particulières. L'absence de sédiments en un lieu donné du continent ne signifie donc pas l'absence de branche. Pour cette raison, notre échantillon sédimentaire demeurera à jamais parcellaire et l'évolution de l'Homme ne sera toujours que partiellement connue. L'approche statistique, qui repose sur l'étude du nombre et de la nature des sédiments en fonction de leur localisation géographique, permet toutefois d'isoler de grandes tendances évolutives, depuis australopithèque jusqu'à homo sapiens sapiens. Elle constitue donc une avancée scientifique majeure.

De cette approche probabiliste, chacune des réalisations Culture Diff' se fait l'écho : qu'il s'agisse des dossiers relatifs à l'histoire des sciences et de nos plus illustres scientifiques ou bien encore des dossiers relatifs à l'astro-égyptologie, dont le contenu résulte principalement de l'utilisation de logiciels d'astronomie inédits. La probabilité attachée à chacun des résultats numériques obtenus, à chacune des données historiques mentionnées, plus généralement, à chacune des hypothèses envisagées, augmentera ou diminuera au gré des développements et des découvertes scientifiques à venir. Parce que notre connaissance de l'Homme et de la Nature Environnante ne cesse de progresser, le contenu des dossiers et l'interface d'utilisation des logiciels Culture Diff' sont régulièrement mis à jour - raison pour laquelle leur consultation et leur utilisation se font uniquement depuis ce serveur Web.

Arriba ]

 


 

Contacta con nosotros

Tfno/Fax: (+34) 956 536 286

 © INDETEC-Aegiptus
Instituto Internacional de Egiptología

©Copyright

  

INDETEC-Aegiptus

Calle de la Plaza, 2-1º B

11130 Chiclana de la Fra.

Cádiz